Paroles
-Bobby Mac Guire se dresse seul face aux vents On dit qu’il est dans son élément.
Lui entend les chants des marins irlandais Il soutient même qu’ils naviguent dans son sang
Tard le soir dans les bars de ce coin de France Bobby Mac guire se noie dans la bière pour remplir sa panse
De rêves fabuleux et de voyages au long cours , sur des mers inconnues qui révéleraient au jour,
-Les exploits d’Bobby Mac Guire l’irlandais du Quercy, exilé sur une terre ou la pierre figes les récits
Bobby Mac Guire à sur le cœur un trèfle et un poing , un vieux ciré troué et une casquette de marin.
-Il conte les légendes de ce pays lointain qu’il n’a jamais encore pu accoster
Alors Bobby Mac Guire s’échoue de rade en rade, espérant la marée qui l’emmènerait en balade
R : ho! hou! ho!
-Bobby Mac Guire n’est pas née au bon endroit , depuis il se met la tête à l’envers,
Il navigue sur des flots que goulûment il boit en chantant les exploits des fils de la mer,
Bobby Mac Guire ne sait rien des bateaux , il ne connaît que cette terre
Cette roche calcaire qui coule en ruisseaux dans les rêves des hommes et dans leurs artères.
-Il se revoit gamin dans les bras de sa mère, la seule qui l’ai jamais vraiment fait voyagé,
Quand elle lui racontait la beauté de l’Eire, ce pays qu’elle a dû un jour abandonner.
-Bobby Mac Guire se dit terrien et naufragé, , il se sent prisonnier, ses racines coupées
Alors Bobby Mac Guire tapisse sa nasse de Guinness, et ressasse comme la marée, sans cesse
R : ho! hou! ho!
-Bobby Mac Guire était un étrange marin , il naviguait dans les bars tout le monde l’aimait bien
Il chantait des chansons les yeux dans le lointain, toujours assis sur cette chaise, la-bas dans le coin
Un jour on ne l’a plus vu, c’était comme desert, y’avait plus d’embruns ni de sel dans l’atmosphère
On l’a trouvé près d’un mur avec dans la main, un cailloux et une photo du port de Dublin
R : ho! hou! ho!