-Aux dîners de la comtesse, Quand les pies sont de sortie
Le champagne comme les caresses, Délie les langues si polies
On y parle de richesse, Et de ces pauvres démunis
Ils n’ont plus que leurs fesses, Pour faire du profit.
Cette malfaisance entendue,
ne se discute pas
-Aux soirées de la comtesse, On y va pour se faire voir
Et flatter par politesse, Avant de boire
On y cherche l’ivresse comme un défouloir
On y est saoul à une vitesse qui fait peine à voir.
Une beuverie entre nantis,
ça ne se refuse pas
-Un homme du commun, Poussé par on ne sait quoi
Une bouteille à la main, Passe par là
Il vénère le vin, et l’alcool quel qu’il soit
C’est plus qu’un besoin… il boit!
C’est un terrible poivrot,
on ne se refait pas
-Avisant l’escalier, où gît un notable endormi
Il se dirige d’un pas décidé, Vers l’orgie
Sous ses yeux étonnés, L’assemblée est réunie
En amas bien serrée qui partouze dans le vomi.
On a de la décence,
ou on en a pas
-Ne voulant pas déranger, Ces cordiales mondanités
Il prend de quoi se saouler, Pour la soirée
Mais l’homme n’est pas voleur, cette accueil a un prix
Il baisse son baigneur… et il chie!
Ne cherchez pas la morale, il n’y en a pas
Ne cherchez pas la morale, il n’y en a peut-être pas
Ne cherchez pas leur morale, ils n’en ont pas